A propos de la polémique en cours: Wilfried Houngbédji jure qu’« il n’y aucun projet de révision de la constitution à ce jour »

Par levenementprecis  -  10 janvier 2024 21:34

Image placeholder

Vues : 3

Wilfried Léandre Houngbédji

Face à la polémique agitée dans l’opinion à propos d’un projet de révision de la constitution en cours, le Porte-parole du gouvernement et Secrétaire Général Adjoint du gouvernement, Wilfried Houngbédji a apporté des clarifications. C’était à l’issue du Conseil des ministres du mardi 09 janvier 2024. Selon les explications de Wilfried Houngbédji, ce débat n’existe pas pour le gouvernement, ni pour le président Talon, ni pour sa majorité à l’Assemblée nationale. « Un projet de révision de la constitution jusqu’à ce jour n’existe pas. Du point de vue du Chef de l’Etat, toutes les clarifications ont été apportées au tant que de besoin et a réitéré chaque fois que nécessaire », a fait savoir le Porte-parole du gouvernement. Mieux, il poursuit que « seul le président Patrice Talon qui a fait réviser la constitution dans un contexte où l’Assemblée nationale lui était acquise à 100% et qui à cette époque n’a pas jugé utile de sauter les verrous de limitation des mandats sachant très bien qu’à la prochaine occasion, l’opposition serait certainement présente à l’Assemblée nationale ». Bien au contraire, souligne Wilfried Houngbédji, il a fait mettre dans cette constitution qu’au Bénin, nul ne peut, de sa vie, effectuer plus de deux mandats présidentiels. « Ne demandez pas à celui qui avait toute la latitude de faire ce que soupçonne les gens et qui ne l’a pas fait, de le faire dans un contexte où le faire, générerait forcément des polémiques et des discussions inutiles », a-t-il argumenté. Wilfried Houngbédji a rassuré que le mandat en cours de Patrice Talon est le dernier. Par ailleurs, il soutient que si l’on touche la constitution d’un moment à un autre, cela participe à la dynamique démocratique, dès lors que cela se fait conformément aux textes de la République. « La révision de novembre 2019 a pris le soin de préciser qu’elle n’emportait ni une nouvelle République ni une nouvelle constitution. Toute garantie avait été prise et donnée pour éviter des querelles inutiles », a-t-il dit.

Alban TCHALLA