Pour le Niger, la France doit payer cash ses dettes

Par lanouvelletribune  -  14 février 2024 15:18

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Entre la France et le Niger, les relations diplomatiques sont plus que distendues. En effet, après que de nombreuses informations ont fait état de l’interdiction d’entrer sur le territoire nigérien pour les Français et la fermeture de l’ambassade nationale à Niamey, le général de Brigade Abdourahamane Tiani a annoncé, le 12 février dernier, qu’il souhaitait que la France paie ses années de dette et de pillage.

Il a tout d’abord évoqué la question de la création d’une monnaie unique entre certains pays voisins du Niger, dans le but de sortir du FCFA. S’il a affirmé que le projet était toujours d’actualité, celui-ci n’a toutefois pas donné de date. En effet, la décision d’un calendrier sera prise par les membres des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), selon ses dires, au moment opportun.

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Le Niger souhaite la création d’une monnaie commune

Un projet qui, selon les dires du général de Brigade Abdourahamane Tiani, permettra au Niger et aux pays membres de l’AES, de ne plus être les “vaches à lait” de la France. À ce titre, ce dernier a opéré une nouvelle sortie qui ne manquera pas de faire réagir du côté de Paris, en expliquant qu’il comptait bien faire payer à la France, ses 65 ans de pillages des ressources nationales.

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Comment ? La première étape, c’est la sortie du FCFA et la création d’une nouvelle monnaie. La seconde étape est de proposer un échéancier à la France, de façon à ce que les deux pays soient officiellement quitte à ses yeux. Pour le moment, en France, aucune réaction officielle, émise par un membre du gouvernement d’Emmanuel Macron n’a eu lieu suite à cette annonce.

Le départ de la Cedeao est confirmé

En outre, le Niger a confirmé son retrait de la Cedeao, avec effet immédiat (quand bien même les statuts de l’organisation stipulent un an d’attente). Niamey accuse l’organisation d’être trop instrumentalisée par la France. Une décision partagée par le Burkina Faso ainsi que le Mali, portant d’ailleurs un coup dur au PIB de la région. En effet, le départ de ces 3 nations de la Cedeao pourrait faire chuter le PIB de l’organisation de 8.6%.

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