Cyberattaques russes: Google donne l'alerte et prévient

Par lanouvelletribune  -  18 avril 2024 09:00

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Dans un univers où la guerre se joue désormais sur un champ virtuel, les menaces qui planent sur la cybersécurité mondiale sont plus tangibles que jamais. Mercredi 17 avril, Mandiant, filiale du géant américain Google, a sonné l’alarme à propos des activités inquiétantes de Sandworm, un groupe de pirates informatiques étroitement lié aux services de renseignement russes. Telle une créature mythique prête à déferler sur le monde informatique, Sandworm émerge comme une menace imminente et globale.

Ce groupe de pirates, prenant son nom de la célèbre créature de Frank Herbert dans sa saga Dune, étend désormais son ombre sur une portée mondiale, ciblant des régions politiquement, militairement et économiquement stratégiques à l’échelle internationale. Les chercheurs de Mandiant soulignent que les opérations malveillantes de Sandworm ont été détectées sur plusieurs continents, de l’Amérique du Nord à l’Asie centrale, en passant par l’Europe, le Moyen-Orient et l’Amérique latine.

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Alors que le monde se prépare pour un nombre record de scrutins démocratiques en 2024, les antécédents de Sandworm en matière d’ingérence dans les processus électoraux soulèvent des inquiétudes quant à l’intégrité des élections à venir. Les activités du groupe, visant à perturber les processus démocratiques en divulguant des informations sensibles et en manipulant les systèmes électoraux, soulignent l’ampleur de la menace qu’il représente.

Ce n’est pas la première fois que Sandworm fait parler de lui. En effet, il y a cinq ans, une douzaine d’officiers du renseignement militaire russe ont été inculpés aux États-Unis pour leur implication présumée dans l’ingérence électorale de 2016, qui a conduit à l’élection de Donald Trump à la présidence. Aujourd’hui, alors que les États-Unis se préparent à de nouvelles élections présidentielles, le spectre de l’ingérence russe plane à nouveau.

Les actions de Sandworm ne se limitent pas aux élections. Le groupe a également visé les institutions électorales occidentales et a été impliqué dans des cyberattaques contre des installations énergétiques en Ukraine, dans le cadre du conflit avec la Russie. Les chercheurs soulignent que Sandworm est un outil stratégique du Kremlin, utilisé pour promouvoir les intérêts russes et perturber les processus démocratiques à l’échelle mondiale.

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