La matinée du samedi 4 mai à Ajaccio, en Corse, a été le théâtre d’un épisode mouvementé impliquant l’essayiste Éric Zemmour. Alors qu’il arpentait le marché local pour soutenir la liste de Marion Maréchal aux élections européennes, Zemmour a été confronté à une hostilité de la part de ses opposants. Les échanges verbaux ont rapidement cédé la place à des actes physiques, culminant avec Zemmour assénant un coup de poing à une militante qui s’approchait de lui.

La scène, capturée par une vidéo relayée par « Corse-Matin »(vidéo ci-dessous), montre l’essayiste d’extrême droite réagissant à ce qu’il perçoit comme une menace imminente. Les incidents ont éclaté lorsque Zemmour, accompagné de partisans, s’est retrouvé confronté à un groupe d’opposants, principalement affiliés à des mouvements de gauche tels que le Parti communiste et la CGT.

Les slogans tels que « Fascisti fora » ont résonné alors que Zemmour se frayait un chemin à travers la foule hostile. Les provocations verbales se sont rapidement transformées en actes concrets lorsque des jets d’œufs ont été lancés en direction de monsieur Zemmour, accompagnés d’accusations de racisme et de fascisme. Zemmour a aussitôt réagi en portant un coup de poing à une militante qui s’approchait de lui avec des intentions agressives.

La vidéo de l’incident ne permet pas de déterminer clairement si la femme avait initié une confrontation physique avant l’intervention de Zemmour. Cependant, les défenseurs de ce dernier justifient son geste comme un acte de défense face à une menace perçue.

Malgré cet accrochage violent, la déambulation de Zemmour sur le marché a repris son cours, avec des images montrant qu’il a poursuivi sa campagne électorale après l’incident. Cette attitude déterminée semble illustrer la résilience de Zemmour face à l’opposition et aux tentatives d’intimidation.

Interrogé sur l’incident par Corse-Matin, Zemmour a qualifié ses opposants d’ »imbéciles violents » tentant de l’intimider. « Ce sont des imbéciles violents qui croient m’intimider. Mais moi, je suis comme les Corses, on ne m’intimide pas », a réagi l’intéressé auprès de Corse-Matin. Il a également annoncé que son parti envisageait de porter plainte suite à cet épisode.