Russie : Zelensky est désormais sur la liste des personnes recherchées

Par lanouvelletribune  -  4 mai 2024 17:16

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Depuis le début de son offensive en février 2022, la Russie a conduit une campagne militaire agressive contre l’Ukraine, qu’elle qualifie de lutte contre un régime « nazi ». Cette confrontation a entraîné des destructions massives et des pertes humaines considérables, exacerbant les tensions dans la région et provoquant une crise humanitaire majeure.

Le ministère de l’Intérieur russe a récemment publié une notice indiquant que le président ukrainien Volodymyr Zelensky est désormais inscrit sur la liste des personnes recherchées, sans préciser les raisons de cette mesure. La notice, apparue samedi sur le site officiel, stipule que Zelensky est recherché « en vertu d’un article du code pénal », sans donner plus de détails sur les accusations portées contre lui.

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Cette action a été immédiatement rejetée par Kyiv, le ministère ukrainien des Affaires étrangères qualifiant l’avis de recherche de « sans valeur ». Selon les autorités ukrainiennes, cette démarche révèle le « désespoir de la propagande et de la machine étatique russes », prêtes à tout pour maintenir l’attention internationale sur elles.

Parallèlement, l’annonce coïncide avec des rappels que le président russe Vladimir Poutine est lui-même ciblé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des allégations de déportation d’enfants ukrainiens vers la Russie. En contraste avec les mesures prises par la Russie, Kyiv insiste sur le caractère « réel » du mandat contre Poutine, opposé aux « annonces russes sans valeur ».

En outre, le Kremlin continue d’élargir sa liste de personnes recherchées, y incluant d’autres figures ukrainiennes notables telles qu’Oleksandre Pavliouk, commandant des forces terrestres de Kyiv, et l’ex-président ukrainien Petro Porochenko. Ces démarches s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à criminaliser toute opposition à la narration du Kremlin.

La Russie a également étendu cette politique aux dirigeants des pays baltes, ajoutant récemment à cette liste la Première ministre estonienne, Kaja Kallas, ainsi que d’autres responsables. Moscou justifie ces mesures par des différences d’interprétation historique, considérant toute vision divergente de l’Histoire comme une falsification, ce qui constitue un crime en Russie.

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