Ukraine : la Russie annonce des exercices militaires nucléaires à la frontière

Par lanouvelletribune  -  6 mai 2024 08:24

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La Russie, prête à utiliser le nucléaire ? Récemment touchée par une attaque meurtrière de drone dans la région de Belgorod, confirmée par Viatcheslav Gladkov, gouverneur de la région, Moscou a décidé de réagir. Le chef du Kremlin s’est ainsi prononcé en faveur de la tenue d’exercices militaires nucléaires.

C’est dans un contexte un peu particulier que la Russie vient d’être touchée. Engagée dans la guerre en Ukraine, Moscou s’apprête aussi à célébrer, ce 9 mai, la victoire des Soviétiques contre l’Allemagne nazie. Une période chargée donc, qui pousse d’ailleurs les autorités russes à faire attention. D’ailleurs, une partie des festivités attendues ont été finalement annulées.

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6 victimes, 35 blessés dans une attaque de drones

Et les récents événements survenus du côté de Belgorod devraient confirmer ce choix des autorités russes. En effet, la zone a été frappée par une attaque de drones ukrainiens. Six personnes qui se trouvaient dans un camion qui les transportait au travail ont trouvé la mort. 35 autres individus ont été touchés, dont deux enfants qui se trouvaient à proximité (ces derniers souffrant de blessures superficielles).

Un autre individu se trouve dans un état plus grave. Tous ont été transportés dans un hôpital proche afin d’être pris en charge le plus rapidement possible. Suite à cette attaque, une enquête a été ouverte par le Comité d’enquête russe. Ce dernier est souvent commissionné pour mener à bien les investigations jugées comme étant importantes au sein des frontières internes.

Des exercices nucléaires annoncés à la frontière

Dans la foulée, Vladimir Poutine a annoncé hausser le ton. En effet, le président russe a confirmé la tenue prochaine d’exercice nucléaire à la frontière ukrainienne. Qualifiant les attaques récemment survenues sur place de “menaces” à l’encontre de l’intégrité russe, ajoutant que les “déclarations provocatrices” de représentants occidentaux (notamment du président français) ne participaient pas à ramener la paix dans la région.

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