Moyen-Orient : Israël promet une réponse après la salve de missiles iraniens

Par RT France  -  2 octobre 2024 11:15

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Alors que l'Iran promettait des représailles à l'assassinat d'Ismaël Haniyeh, tué le 30 juillet dernier dans la capitale iranienne, les forces iraniennes ont lancé une salve de missiles sur plusieurs localités israéliennes dans la soirée du 1er octobre.

Israël a promis de riposter. «L’attaque de l’Iran est une escalade grave et dangereuse. Il y aura des conséquences… Nous répondrons où, quand et de la manière que nous choisirons, conformément aux directives du gouvernement israélien», a déclaré le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari. 

«L’Iran a commis une grave erreur ce soir, et il en paiera le prix», a averti à son tour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou sur X (ex-Twitter), peu de temps après l'attaque iranienne.

La base du Mossad ciblée, rapporte Téhéran

Selon le site Axios, citant des responsables israéliens sous couvert d'anonymat, l'État hébreu prévoirait de lancer dans les jours à venir une «riposte significative» à cette attaque massive iranienne, qui pourrait viser des installations de production de pétrole en Iran et d'autres sites stratégiques.

De son côté, le chef d'état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Hossein Baqeri, a précisé que l'opération du 1er octobre avait visé trois sites israéliens stratégiques, a rapporté ce 2 octobre Tasnim. Auraient ainsi été pris pour cible : le siège du renseignement israélien, le Mossad, la base aérienne de Nevatim qui abrite des avions de combat F-35, ainsi que la base de Hatzerim, d'où avaient décollé le 27 septembre les appareils qui ont mené la frappe ayant tué Hassan Nasrallah.

Il a d'ailleurs insisté qu'«après l'assassinat du martyr Haniyeh, l'Iran a traversé une période difficile de retenue, au milieu des demandes répétées des Américains et des Européens de faire preuve de retenue afin qu'ils établissent un cessez-le-feu dans la bande de Gaza», indiquant qu'«après le martyre de Seyed Hassan Nasrallah et du général (de brigade) (Abbas) Nilforoushan, la situation n'était plus tolérable».