
L'atelier de capitalisation du projet de Valorisation des Résultats des Recherches et Innovations en Afrique de l'Ouest (VaRRIWA) se conjugue désormais au passé. Ayant lieu du 7 au 10 octobre à Golden Tulip à Cotonou, les participants ont fait le bilan de ce projet qui a permis de booster les recherches dans les quatre pays concernés : Le Bénin, le Burkina-Faso, le Sénégal et le Togo. “VaRRIWA a été un voyage magnifique. C'était un voyage important. Et je suis content d'avoir fait cette expérience avec vous. Parce que j'ai découvert toute une série de personnes qui sont engagées sur le terrain. Et qui ont donné un vrai sens à VaRRIWA, a déclaré Simone Céramicola, représentant de l'Union Européenne. Financé par l'Union Europénne et excuté par l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), VaRRIWA se veut un projet qui permet aux pays concernés de prendre leur envol en s'appuyant sur la recherche scientifique. “Je peux rassurer la communauté des inventeurs que le système d'enseignement supérieur s'est repositionné pour travailler beaucoup plus sur des problématiques réelles qui apportent de la valeur à nos économies. Le système d'enseignement supérieur, surtout la recherche scientifique, a été, sur plusieurs années, critiqué par rapport à ce qu'elle apporte de façon concrète à nos économies. Je voudrais vous rassurer que les universités ont compris le signal, ont intégré les observations, les critiques des différentes parties prenantes.
Et vous pouvez compter sur cette communauté en termes de production, de savoir utile à l'action, de savoir utile à l'innovation, et donc de savoir utile au progrès. Dans le développement de vos réseaux, vous oubliez souvent le système universitaire parce qu'il ne vous apportait rien. Mais c'est pour vous dire que dans le déploiement d'énergie utile à la croissance de vos activités, pensez à ce monde universitaire qui est à votre disposition pour vous amener à des niveaux supérieurs qui dépassent le classique que nous connaissons”, a rassuré le représentant des enseignants-chercheurs. Il est revenu à Cheikk Mbacké Lo, Directeur de l'Agence nationale de recherche scientifique appliquée du Sénégal de remercier toutes les structures impliquées des quatre pays pour le travail abattu et pour avoir mobilisé les autorités de leur pays en faveur de ce projet. “Chacun de vous est en train de réaliser un projet collectif qui s'appelle valorisation des résultats de la recherche scientifique en Afrique de l'ouest. Si vous avez réussi, les autres aussi peuvent le faire. Il faut donc penser à étendre les acquis de ce projet dans les autres pays de l'Afrique de l'Ouest et au-delà”, a recommandé Simone Céramicola.