Ce qu'il nous est donné d'observer depuis le début du processus électoral dans le temple de référence de la démocratie est affligeant. Le monde retient son souffle, médusé. Ce qui était inconcevable, ce qui paraissait inimaginable, advient aux États-Unis : une campagne électorale pauvre en débats thématiques et heurtée, des soupçons généralisées de fraude, des urnes ayant recueilli des suffrages anticipés incendiées, une violence verbale inouïe, des menaces ouvertes de contestation des résultats… La ligne rouge est franchie. Les Américains croyaient avoir vaincu les démons électoraux depuis des lustres, alors que ceux-ci sommeillaient juste, sous anesthésie. Au surplus, la crainte permanente de l'assassinat d'un candidat à l'élection présidentielle, renvoie la démocratie américaine au rang des démocraties tropicales. À croire que c'est de nous qu'ils apprennent désormais, à force de se dévouer dans l'observation de nos turpitudes électorales. D'où ma question : Au regard de cette terrible décadence, à qui nos politiciens frustrés vont-ils adresser leurs jérémiades à l'avenir ? Anicet
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Par Fraternité - 31 octobre 2024 00:39