L’Algérie, pays du Maghreb se prépare à un bond économique significatif. Avec une vision stratégique ambitieuse, l’Algérie entrevoit une transformation profonde de son positionnement continental. Les perspectives de développement se construisent autour de réformes structurelles audacieuses, d’investissements diversifiés et d’une volonté politique claire de redéfinir son modèle économique traditionnel.
Les institutions internationales confirment cette trajectoire prometteuse. Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ont récemment souligné les potentialités économiques du pays. Les projections tablent sur une croissance estimée à 3,8% pour 2025, avec une inflation tendant vers 5%, témoignant d’une stabilité macroéconomique en progression.
La stratégie algérienne repose sur une diversification assumée des secteurs économiques. Alors que les hydrocarbures ont historiquement dominé l’économie nationale, de nouveaux horizons s’ouvrent. Des projets miniers comme Gara Djebilet, des partenariats agricoles internationaux avec des groupes qataris et italiens, illustrent cette volonté de transformation.
La numérisation constitue un axe majeur de cette mutation économique. Le président Abdelmadjid Tebboune a fait de cette transformation digitale une priorité nationale. Les services des douanes et des impôts sont progressivement numérisés, facilitant les démarches administratives et créant un environnement plus attractif pour les investisseurs.
Le ministre des Finances, Laâziz Faïd, a récemment confirmé l’objectif présidentiel d’atteindre 400 milliards de dollars de PIB à l’horizon 2029. Cette ambition s’appuie sur des réformes structurelles visant à améliorer le climat des affaires, attirer les investissements étrangers et explorer de nouveaux marchés d’exportation.
La Banque mondiale a déjà reconnu ces efforts en classant l’Algérie parmi les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, marquant une progression significative dans la hiérarchie économique internationale.