
Le monde financier a connu d’importants bouleversements cette semaine, avec Tesla particulièrement touchée. L’entreprise d’Elon Musk a subi une chute spectaculaire de ses actions, une situation aggravée par les politiques économiques fluctuantes de Donald Trump.
Wall Street a traversé un lundi particulièrement sombre avec des baisses significatives sur tous les indices majeurs : 2,7% pour le S&P 500, 2,1% pour le Dow Jones et 4% pour le Nasdaq, sa pire performance depuis 2022. Dans cette tourmente, l’action Tesla s’est effondrée de 15%, entraînant une perte colossale de 16 milliards de dollars. Les mesures tarifaires agressives de Trump envers le Mexique, le Canada et la Chine sont considérées comme le principal déclencheur de cette panique boursière.
Divergences de réactions face à la crise
Face à cette débâcle financière, Elon Musk a choisi l’humour lors d’une interview sur Fox Business Network, faisant référence à une chanson des Monty Python. Donald Trump, quant à lui, a reconnu une « période de transition » tout en réaffirmant sa volonté de rapatrier la richesse aux États-Unis malgré les perturbations actuelles. Le président a également précisé préférer utiliser un « scalpel plutôt qu’une hache » pour ajuster sa politique économique.
Parallèlement à ses responsabilités chez Tesla et SpaceX, Musk joue désormais un rôle majeur dans la refonte gouvernementale via le Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE), chargé de lutter contre le gaspillage administratif. Cependant, selon le New York Times, certaines économies revendiquées par cette structure auraient été surévaluées.
Multiples défis techniques et politiques
SpaceX traverse également une période difficile avec un nouvel échec de sa fusée Starship, qui a explosé peu après son lancement au Texas. Cette déconvenue technique s’ajoute aux critiques croissantes contre Musk, susceptibles d’inciter Trump à reconsidérer l’étendue de son influence. Le mouvement « Tesla Takedown » a par ailleurs organisé des manifestations dans plusieurs concessions américaines pour exprimer son mécontentement face à la gestion actuelle de l’entreprise.