
Le secteur du numérique présente aujourd’hui de nombreuses opportunités. L’Afrique qui est confrontée à la problématique de l’employabilité des jeunes met les petits plats dans les grands pour booster ce domaine. Dans la zone du Maghreb, la Mauritanie voit grand.
Face aux défis du développement et à la nécessité d’accélérer sa transformation numérique, la Mauritanie mise sur un partenariat stratégique avec la Chine pour moderniser son infrastructure technologique. À travers son Agenda national de transformation numérique 2022-2025, le pays ambitionne de faire du numérique un levier clé de croissance et d’inclusion socio-économique. Conscient du rôle central du numérique dans la compétitivité des économies modernes, le gouvernement mauritanien a placé ce secteur au cœur de ses priorités.
L’Agenda national de transformation numérique vise plusieurs objectifs : améliorer l’accès à Internet, moderniser l’administration publique, stimuler l’entrepreneuriat technologique et attirer des investissements étrangers dans le secteur des TIC. Pour y parvenir, le pays maghrébin mise sur des partenariats internationaux, notamment avec la Chine, qui s’est imposée comme un acteur majeur du numérique en Afrique. Pékin, déjà impliqué dans plusieurs projets d’infrastructures en Mauritanie, pourrait apporter son expertise à travers ses entreprises spécialisées dans les télécommunications, les infrastructures cloud et l’intelligence artificielle.
Ce rapprochement entre Nouakchott et Pékin s’inscrit dans un contexte de coopération économique croissante. La Chine est l’un des principaux partenaires commerciaux de la Mauritanie, notamment dans les secteurs des mines, des infrastructures et de l’énergie. En s’appuyant sur cette relation, le gouvernement mauritanien entend capitaliser sur le savoir-faire chinois en matière de digitalisation et de connectivité.
Dans ce cadre, des discussions sont en cours pour le développement d’un réseau national de fibre optique, l’optimisation des services administratifs en ligne et le renforcement de la cybersécurité. Des entreprises chinoises comme Huawei ou ZTE, déjà présentes sur le continent, pourraient jouer un rôle clé dans ces projets, en fournissant les équipements nécessaires et en formant les talents locaux.
Au-delà de l’infrastructure, la transformation numérique pourrait aussi créer de nouvelles opportunités pour la jeunesse mauritanienne. Le pays souhaite encourager le développement de start-ups et stimuler l’innovation locale, en s’inspirant des modèles asiatiques de « smart cities » et d’incubateurs technologiques.