Sénégal : Contestations autour de la future Fédération de lutte

Par lanouvelletribune  -  11 septembre 2025 17:03

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Réunis mercredi à Pikine, l’Association nationale des lutteurs du Sénégal (Anls), dirigée par Gris Bordeaux, a exprimé ses réserves sur le processus de création de la future Fédération. Les responsables estiment que la lutte avec frappe n’est pas suffisamment représentée et demandent une meilleure implication des acteurs.

Les préoccupations exprimées

L’Anls critique la validation de nombreuses associations sportives en peu de temps, l’exclusion d’écuries retardataires et des modifications répétées des textes. Elle regrette également l’absence de signature du président du Comité national de gestion sur certains documents officiels.

L’association a rappelé son soutien à l’actuel président du Cng, Malick Ngom, et a reproché à son prédécesseur, Bira Sène, une gestion jugée opaque, notamment sur des fonds versés par un sponsor.

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La présence de figures majeures

La rencontre a été marquée par la participation du roi des arènes, Modou Lô, qui a souligné la méconnaissance de nombreux lutteurs sur ce que peut apporter une fédération. Plusieurs managers et lutteurs étaient également présents, témoignant d’une volonté collective de peser sur l’avenir de la discipline.

Au-delà des critiques, les lutteurs demandent à être entendus par le ministère des Sports, après plusieurs courriers restés sans réponse. Ils espèrent que la ministre en charge, désormais pleinement concentrée sur ce portefeuille, prendra le temps de les recevoir.

L’avenir de la lutte sénégalaise semble aujourd’hui suspendu à la capacité des autorités à instaurer un cadre institutionnel qui respecte l’équilibre entre les différentes formes de lutte. Les acteurs de l’arène, eux, réaffirment leur volonté de participer à cette construction, non par opposition, mais pour préserver une discipline qui fait partie intégrante de l’identité sportive et culturelle du pays.