
À quelques jours de l’annonce du prix Nobel de la paix, Donald Trump attire de nouveaux alliés dans une campagne qui divise autant qu’elle intrigue. Le magnat de l’immobilier, redevenu chef de l’État depuis début 2025, revendique haut et fort sa place dans l’histoire contemporaine, et certains acteurs n’hésitent pas à lui prêter des mérites qu’ils jugent exceptionnels.
Une candidature entretenue par des voix influentes
Le Forum des familles d’otages retenus à Gaza a récemment pris position en faveur de Trump rapportent plusieurs sources dont Arab News. Dans une lettre adressée au comité Nobel norvégien, l’organisation estime que le président américain a su accomplir ce que d’autres considéraient comme hors de portée : créer les conditions d’un retour à la paix. Elle vante sa détermination à agir jusqu’à la libération du dernier captif, une fermeté perçue comme un gage de réussite.
Cette prise de parole s’ajoute à une série d’appuis qui nourrissent la candidature de Trump. Quelques mois plus tôt, Benjamin Netanyahou avait lui-même soumis son nom, arguant que ses initiatives avaient permis de stabiliser des zones en conflit. Une démarche qui avait suscité autant de commentaires ironiques que de soutiens sincères, certains analystes y voyant davantage une stratégie politique qu’une reconnaissance désintéressée.
Entre ambition personnelle et critiques persistantes
Donald Trump ne cache pas son ambition : il affirme que ne pas lui attribuer le Nobel serait une offense directe faite aux États-Unis, rappelant que Barack Obama avait reçu cette distinction en 2009. Lors de ses interventions publiques, il va plus loin, assurant avoir résolu plusieurs conflits en quelques mois seulement. Ces déclarations, souvent amplifiées par son style percutant, sont néanmoins jugées exagérées par de nombreux experts qui soulignent que les résultats diplomatiques réels sont loin de correspondre aux chiffres avancés.
Face aux critiques, Trump adopte une rhétorique martiale. Il accuse le comité Nobel de récompenser parfois des personnalités « qui n’ont rien accompli », et se présente comme un dirigeant ayant pris des risques concrets pour rétablir la paix dans des zones de tension. Cette posture séduit une partie de son électorat, qui y voit la preuve de son courage politique, mais elle suscite aussi des réserves : certains estiment que la paix ne peut se mesurer uniquement à la détermination affichée ou aux déclarations publiques, mais à des résultats tangibles et durables.
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