USA: Kamala Harris étrille l’administration Trump qui répond

Par lanouvelletribune  -  8 octobre 2025 12:55

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Lors d’un sommet organisé à Los Angeles, Kamala Harris a surpris l’auditoire par la virulence de ses propos. Elle a affirmé que ce n’étaient pas les citoyens qui perdaient la raison, mais bien ceux qui dirigent actuellement le pays. En ponctuant son intervention d’un langage inhabituellement cru pour une ancienne vice-présidente – « ces enfoirés sont fous », a-t-elle lancé – elle a voulu souligner l’absurdité des choix politiques de Donald Trump et de son entourage.

La Maison-Blanche choisit la dérision

Plutôt que de répondre sur le fond, l’administration Trump a opté pour l’ironie. Le porte-parole Kush Desai a minimisé les accusations en tournant en ridicule le rire caractéristique de Kamala Harris, qualifié de « petit gloussement ». Selon lui, « elle devrait écouter un enregistrement audio de son rire avant de traiter quelqu’un de fou ». Cette réplique, relayée par des médias comme TMZ et le New York Post, a donné à l’échange des allures de querelle médiatique où l’attaque frontale et la moquerie s’entrechoquent.

Une figure longtemps effacée qui refait surface

Depuis la fin de son mandat en janvier 2025, Harris s’était tenue à l’écart des projecteurs, au point que certains doutaient de son avenir politique. Cet épisode marque son retour au premier plan, avec une sortie qui tranche par sa franchise et son ton acerbe. On pourrait comparer cette apparition à une étincelle dans une pièce plongée dans la pénombre : brève, mais suffisamment vive pour rappeler qu’elle demeure une figure politique capable de peser dans le débat.

Entre symbole et conséquences

Au-delà des invectives, l’incident illustre la fracture persistante entre les démocrates et l’équipe Trump. Les insultes d’un côté et les moqueries de l’autre traduisent un climat où la confrontation l’emporte sur la discussion. Pour Harris, ce coup d’éclat pourrait rouvrir la porte à un rôle plus actif au sein de son parti. Pour la Maison Blanche, la réponse railleuse confirme une méthode déjà connue : esquiver les critiques par la provocation et l’effet de spectacle.

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