
Le don d'avions de chasse F-16 à l'Ukraine, annoncé récemment lors du sommet du G7 à Hiroshima, met en évidence une initiative audacieuse menée par une "coalition" de pays européens, avec le Danemark et les Pays-Bas en tête de file. Selon le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, ce geste significatif s'accompagne d'un montant financier colossal. En effet, selon ses déclarations lors d'une conférence de presse, le coût de ces avions de chasse, combiné aux frais d'entretien, s'élève à un montant vertigineux de deux milliards de dollars pour dix appareils.
Parallèlement à cette initiative, Austin a indiqué que d'autres pays, comme la Norvège, la Belgique, le Portugal et la Pologne, ont déjà manifesté leur intention de contribuer à la formation des pilotes ukrainiens, soulignant l'importance de cette initiative. Cette contribution s'inscrit dans un cadre plus large de soutien à l'Ukraine, alors que les tensions avec la Russie persistent. En effet, le soutien à l'Ukraine ne se limite pas à la livraison de matériel de combat, mais inclut également des efforts pour renforcer les capacités de l'armée ukrainienne à repousser d'éventuelles agressions.
Toutefois, malgré la valeur inestimable de ce don pour l'Ukraine, Austin a également souligné un revers potentiel. Si ces F-16 avaient été livrés plus tôt, ils auraient "englouti le financement" des capacités qui ont permis à l'armée ukrainienne de déjouer les plans d'invasion russes. Ainsi, tout en saluant la générosité de cette donation, Austin rappelle l'importance de la stratégie et de la répartition judicieuse des ressources en matière de défense.