Covid-19: positif pendant 2 ans malgré plusieurs vaccinations, un homme meurt 

Par lanouvelletribune  -  22 avril 2024 15:12

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Un cas que les chercheurs n’imaginaient probablement pas rencontrer. En effet, à Amsterdam, un septuagénaire est décédé des suites du Covid-19. Contaminé en février 2022, celui-ci n’a tout simplement jamais guéri. Positif au virus pendant 613 jours, ce dernier présentait des comorbidités.

En effet, les scientifiques ont confirmé que l’individu, âgé de 72 ans, souffrait d’une maladie du sang. Immunodéprimé, son système immunitaire ne réagissait pas de la meilleure des façons. Vacciné à diverses reprises, son corps n’a pas été en mesure de développer une réponse immunitaire adaptée, ce qui a permis au virus de proliférer, de se renforcer au point de devenir résistant aux traitements par anticorps.

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Positif au covid-19, deux années durant

Initialement touché par le variant Omicron, les scientifiques ont pu déterminer, à l’aide de prélèvements réalisés via son nez ou sa gorge, que le virus avait muté une cinquantaine de fois au moins dans l’organisme du malade, en l’espace de deux ans. Le virus ne serait toutefois pas responsable de son décès. Un triste concours de circonstances liant plusieurs maladies pourrait en être la raison.

Son cas, exceptionnel de par sa durée (jamais les scientifiques n’avaient rencontré cela auparavant), sera présenté à l’occasion du congrès de la Société européenne de microbiologie clinique et de maladies infectieuses, qui se tiendra à Barcelone, le 27 avril prochain. Une preuve, selon eux, que la maladie doit continuer à être surveillée, notamment pour les dommages à très long terme qu’elle peut supposer chez les personnes immunodéprimées.

6.9 millions de victimes à travers le monde

Une maladie qui, bien que quelques années après que son pic est passé, continue de faire parler. Pour rappel, l’OMS affirme que 6.9 millions de personnes sont décédées à travers le monde des suites du COVID-19. Et bien que la vaccination soit désormais largement accessible et que plus personne n’en parle réellement, les chercheurs avertissent, ajoutant que les personnes à risques doivent continuer à faire attention.

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