Pour Trump, Poutine l'a «laissé tombé»

Par lanouvelletribune  -  18 septembre 2025 19:01

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Lors d’une conférence à Londres, le président américain Donald Trump a affirmé que le dirigeant russe Vladimir Poutine l’avait « laissé tomber » dans ses efforts pour faciliter une issue au conflit en Ukraine. Cette déclaration est intervenue en présence du Premier ministre britannique Keir Starmer, soulignant la dimension diplomatique de la rencontre. Trump a insisté sur le fait que la guerre restait, selon lui, « la plus simple à régler » s’il obtenait la coopération du Kremlin. L’épisode illustre les tensions entre Washington, Moscou et leurs alliés autour des perspectives de paix. L’enjeu central demeure la capacité des puissances à engager une négociation effective.

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Des propos qui résonnent sur la scène internationale

Face à la presse, Donald Trump a affirmé que ses attentes envers Vladimir Poutine avaient été déçues, estimant que ce dernier n’avait pas tenu parole dans des discussions préliminaires liées à la guerre en Ukraine. Selon lui, Moscou aurait pu contribuer à une désescalade, mais la situation ne se serait pas concrétisée. La présence de Keir Starmer, chef du gouvernement britannique, a donné un relief particulier à ces propos, le Royaume-Uni étant l’un des soutiens majeurs de Kiev. Le choix de Londres pour cette prise de parole n’est pas anodin et souligne le rôle du pays dans les efforts diplomatiques en Europe.

Ce discours s’inscrit dans un moment délicat pour les relations transatlantiques. Les États-Unis tentent de réaffirmer leur capacité à influencer le cours du conflit, tandis que la Russie poursuit ses opérations militaires. Les déclarations de Trump devraient nourrir les débats sur l’efficacité de la stratégie américaine, et certains analystes évoquent déjà un test de crédibilité pour sa présidence. Une partie de son entourage a par ailleurs souligné que ces propos visaient à rappeler la nécessité de trouver une voie politique, un élément qui pourrait être intégré à de futures initiatives diplomatiques.

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Une situation marquée par une guerre prolongée

La guerre en Ukraine, déclenchée en février 2022 par l’offensive russe, a bouleversé l’équilibre sécuritaire du continent européen. Les combats se poursuivent sur plusieurs fronts, avec des pertes humaines et matérielles lourdes pour les deux camps. Les sanctions économiques imposées par les pays occidentaux ont accentué la rupture avec Moscou et renforcé la dépendance de Kiev au soutien militaire et financier de ses partenaires. La question d’un règlement négocié reste au centre des discussions internationales, sans avancée décisive à ce jour.

Durant sa campagne présidentielle, Donald Trump avait promis de mettre fin rapidement au conflit, avançant qu’il parviendrait à réunir les conditions d’un accord grâce à son expérience de négociateur. Cette promesse a contribué à rallier une partie de son électorat, sensible à l’idée de limiter l’implication américaine à l’étranger. Toutefois, les réalités diplomatiques se révèlent plus complexes, et la déclaration selon laquelle Vladimir Poutine l’aurait « laissé tomber » illustre les difficultés rencontrées par Washington pour concrétiser cette ambition. Plusieurs observateurs estiment que la visite au Royaume-Uni pourrait servir de plateforme à de futures annonces, ce qui offre un cadre propice à une couverture médiatique internationale. La phrase de Trump, prononcée à Londres, intervient ainsi comme un signal adressé à ses partenaires européens et aux acteurs impliqués dans le conflit.