Pour une Afrique unie et prospère, le Maroc dévoile ses initiatives

Par lanouvelletribune  -  24 septembre 2025 11:28

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Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a défendu à New York la vision africaine portée par le roi Mohammed VI. Lors de son intervention à l’Assemblée générale des Nations unies, il a présenté des projets destinés à renforcer l’intégration du continent et à promouvoir un modèle de coopération équilibré. Parmi eux figurent le gazoduc Afrique-Atlantique et le Processus de Rabat sur les États africains atlantiques. Ces initiatives visent à répondre aux défis énergétiques, économiques et climatiques tout en inscrivant l’Afrique dans les dynamiques mondiales.

Une stratégie pour transformer les défis en opportunités

Le discours du responsable marocain a mis en avant la volonté royale de faire de l’Afrique un acteur autonome dans son développement. Selon lui, le continent doit valoriser ses ressources et bâtir sa propre trajectoire, tout en consolidant des partenariats internationaux équilibrés. Le projet de gazoduc Afrique-Atlantique, qui suscite une attention croissante à l’échelle mondiale, est présenté comme un exemple concret de cette vision. Il s’agit d’un corridor énergétique destiné à relier plusieurs pays africains et à assurer une meilleure intégration régionale. Outre son apport énergétique, cette infrastructure est perçue comme un outil de coopération susceptible d’attirer de nouveaux investissements. Des institutions de recherche et des acteurs économiques suivent de près l’évolution de ce dossier, qui pourrait faire l’objet de futurs accords multilatéraux.

Le Processus de Rabat sur les États africains atlantiques, également évoqué par Aziz Akhannouch, illustre l’ambition de transformer la façade atlantique en un espace de stabilité et d’opportunités socio-économiques. Ce projet, qualifié de civilisationnel, entend fédérer les pays concernés autour d’une nouvelle solidarité géopolitique. Le Maroc souligne qu’il s’agit d’un levier pour renforcer la coopération sud-sud et accroître le poids de l’Afrique dans les affaires internationales. Ces initiatives sont régulièrement mises en avant lors de forums régionaux et représentent des axes majeurs de la diplomatie économique du Royaume.

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Le Maroc et son ancrage africain

Depuis plusieurs années, le Maroc œuvre à renforcer ses liens avec le reste du continent, notamment depuis son retour à l’Union africaine en 2017. Rabat mise sur la coopération économique, les investissements dans les infrastructures et le développement de partenariats bilatéraux pour consolider sa présence. Le royaume a multiplié les accords dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture et des services bancaires, faisant de ses entreprises publiques et privées des acteurs de premier plan en Afrique subsaharienne. Le secteur financier marocain, par exemple, s’est implanté dans plusieurs capitales africaines, facilitant les échanges et l’inclusion économique.

Par ailleurs, les politiques marocaines mettent l’accent sur l’accompagnement de projets régionaux d’envergure, tels que le gazoduc mentionné ou des corridors logistiques. Ces programmes visent non seulement à renforcer les relations économiques, mais aussi à répondre aux défis sécuritaires et climatiques. Plusieurs analyses soulignent que la façade atlantique africaine pourrait devenir un hub d’échanges commerciaux et un espace stratégique pour la coopération énergétique. Le Maroc défend cette vision lors de grandes rencontres internationales, ce qui ouvre la voie à de nouveaux partenariats institutionnels et privés.

En insistant sur le rôle du continent dans la gestion de ses propres priorités, Aziz Akhannouch a rappelé que le roi Mohammed VI plaide pour une Afrique capable de maîtriser son destin et de tirer profit de ses atouts naturels et humains.