Russie : un sous-marin en difficulté au large de la France ?

Par lanouvelletribune  -  29 septembre 2025 04:58

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Depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022, le conflit a plongé la région dans une crise prolongée, tout en exacerbant les tensions entre Moscou et plusieurs pays européens.

La Pologne, exposée en raison de sa position géographique, fait face à des provocations régulières, tandis que des drones présumés russes ont été observés à plusieurs reprises dans les cieux norvégiens et danois, souvent en soirée, alimentant les craintes d’une surveillance accrue.

La France n’est pas en reste. Des apparitions similaires ont été signalées au-dessus de la base militaire de Mourmelon-le-Grand, dans la Marne, renforçant les suspicions d’activités hostiles à proximité des sites stratégiques et laissant craindre une opération de déstabilisation à très grande échelle.

Un sous-marin russe en difficulté ?

Ces incidents s’inscrivent dans une série de manœuvres russes jugées préoccupantes en Europe. Parmi elles, la présence récente d’un sous-marin de la flotte russe, normalement stationné en mer Noire, aurait été détectée au large de la Bretagne dans un état alarmant. Cet épisode met en évidence les difficultés croissantes de la marine russe, déjà affaiblie par les sanctions internationales et les pertes subies depuis le début de la guerre.

Une avarie préoccupante au large de la France

Le sous-marin en question, un modèle obsolète, serait confronté à une panne majeure de son système de propulsion, accompagnée d’une fuite de carburant présentant un risque d’explosion. L’équipage, incapable d’effectuer des réparations en mer faute de moyens adéquats, se trouverait dans une situation critique. Cette défaillance technique révèle les limites logistiques et matérielles d’une flotte russe en déclin, qui éprouve des difficultés à maintenir ses capacités opérationnelles sous la pression des sanctions.

Conséquences et silence de Moscou

L’incident actuel illustre les défis croissants auxquels la Russie est confrontée pour entretenir son arsenal militaire. Les sanctions restreignent son accès aux pièces détachées et aux technologies essentielles, tandis que la perte de navires emblématiques, comme un croiseur coulé en 2022, a encore fragilisé sa flotte en mer Noire.

Immobilisé par cette avarie, le sous-marin pourrait contraindre l’équipage à des mesures extrêmes, comme le rejet de carburant en mer, avec des conséquences environnementales potentielles. Pour l’instant, la Russie n’a pas réagi officiellement à ces allégations, un mutisme qui pourrait trahir une volonté de minimiser l’ampleur de ses revers pour préserver son image sur la scène internationale, notamment dans un contexte de guerre ou le moindre échec pourrait être largement commenté, nuisant à l’image des troupes, mais aussi au moral des militaires engagés.