Défense : la Chine a-t-elle un coup d'avance sur les USA et leur dôme d'or ?

Par lanouvelletribune  -  1 octobre 2025 09:38

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Face à la multiplication des missiles balistiques et des drones, les États-Unis planifient la mise en place d’un bouclier antimissile national, surnommé le « Dôme d’or ». Inspiré du Dôme de fer israélien, qui a démontré son efficacité en interceptant les roquettes de courte portée, ce système vise à protéger le territoire américain contre des attaques rapides et imprévisibles. La nécessité de disposer d’un réseau capable de détecter et d’intercepter les projectiles avant qu’ils n’atteignent leur cible montre la complexité de la menace actuelle. Alors que Washington s’active pour finaliser ce projet ambitieux, la Chine affirme travailler sur une technologie comparable, soulevant la question de savoir si elle ne pourrait pas prendre l’avantage dans cette course stratégique.

Une plateforme chinoise ambitieuse

Selon le South China Morning Post, des chercheurs de l’Institut de Recherches en Technologies Électroniques de Nankin auraient mis au point un prototype capable d’identifier et d’évaluer jusqu’à un millier de projectiles en même temps. Ce système repose sur une infrastructure de surveillance avancée exploitant le traitement massif de données, combinant des capteurs spatiaux, aériens, terrestres et maritimes pour cartographier les trajectoires et évaluer le degré de menace des projectiles. Même si la technologie est en phase expérimentale, elle montre que la Chine investit déjà dans une architecture comparable à celle envisagée par les États-Unis, tout en intégrant une analyse massive des données issues de multiples sources et constructeurs.

Les experts soulignent que ce prototype fonctionne comme un centre nerveux capable de distinguer les projectiles réels des leurres, ce qui représente un progrès majeur dans la lutte contre les attaques multiples.

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Entre défis et compétition stratégique

Le Dôme d’or américain est un projet colossal, dont la réussite dépendra de l’intégration efficace de capteurs et d’intercepteurs à travers le pays. Le système doit non seulement intercepter des menaces balistiques, mais aussi gérer des attaques simultanées provenant de différentes régions, une tâche qui s’avère extrêmement complexe. La Chine, de son côté, ne communique pas sur un projet d’ampleur comparable, mais le développement d’un prototype opérationnel montre que le pays explore activement des solutions similaires. Cette situation pourrait provoquer un renversement des rapports de force : si Pékin réussit à perfectionner son système, les États-Unis pourraient se retrouver en position de devoir rattraper un retard technologique avant même la mise en service complète de leur propre bouclier.

Alors que la course aux boucliers antimissiles s’accélère, l’apparition de prototypes chinois fonctionnels suggère que le « Dôme d’or » pourrait trouver un concurrent sérieux avant même d’être opérationnel. Les implications vont au-delà de la simple protection : elles touchent à la crédibilité militaire, à la dissuasion stratégique et à la capacité de chaque nation à sécuriser son territoire face à des menaces de plus en plus sophistiquées.

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