
Le cannabis à usage médical divise, mais les preuves de son efficacité s’accumulent. Une étude récente, publiée dans une revue scientifique majeure, révèle que le THC son principe actif pourrait soulager des maladies jusqu’ici difficiles à traiter.
Menée avec une méthodologie irréprochable, cette recherche se concentre sur les douleurs chroniques et livre des résultats suffisamment convaincants pour remettre en question les politiques sanitaires actuelles. Si ces données se confirment, elles pourraient bien marquer un tournant dans la perception et l’utilisation de cette plante à des fins thérapeutiques.
Le cannabis, contre les douleurs lombaires ?
Les travaux menés outre-Rhin confirment son efficacité contre les douleurs lombaires chroniques : réduction significative de la souffrance, amélioration du sommeil et tolérance globale satisfaisante. Les effets secondaires, limités à des vertiges ou une somnolence passagère, s’atténuent avec le temps. Un bilan bien plus favorable que celui de nombreux médicaments classiques et qui pourrait ouvrir la porte à des essais cliniques de plus grande envergure encore.
D’autres pathologies pourraient aussi en profiter
Des pathologies lourdes, comme la sclérose en plaques, les douleurs cancéreuses ou les symptômes de Parkinson, figurent parmi les autres cibles privilégiées des recherches en cours, notamment en Europe. Pourtant, malgré des perspectives prometteuses, deux écueils persistent :
- un financement insuffisant
- une frilosité persistante des pouvoirs publics.
Pour de nombreux patients, las des effets indésirables des traitements conventionnels, le cannabis représente une lueur d’espoir — une alternative naturelle pour retrouver une qualité de vie acceptable.
Entre préjugés tenaces et preuves scientifiques
Malgré ces avancées, le cannabis peine à se défaire de son image de drogue récréative, une stigmatisation qui entrave son adoption par la communauté médicale et les décideurs politiques.
Beaucoup continuent de le percevoir avant tout comme une substance psychoactive, occultant les bénéfices thérapeutiques démontrés par la science. Cette méfiance, souvent irrationnelle, retarde l’accès à des soins innovants pour des milliers de malades.
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