
Le cancer du sein reste un enjeu majeur pour la santé des femmes à travers l’Afrique. Plusieurs pays ont lancé des campagnes de sensibilisation et de dépistage à l’occasion d’Octobre Rose 2025. Le Burkina Faso, l’Algérie, le Gabon et le Congo ont multiplié les initiatives pour toucher les zones urbaines et rurales. L’enjeu central demeure le dépistage précoce, considéré comme le meilleur moyen de réduire la mortalité liée à cette maladie.
Début des campagnes et initiatives locales
Le 1er octobre 2025, le Burkina Faso a officiellement lancé son mois d’Octobre Rose à Tanghin Dassouri. Cette année, le pays met l’accent sur la réalisation de 6 000 éco-mammographies gratuites pour les femmes des milieux urbains et ruraux, afin de limiter les décès liés au cancer du sein. Le lendemain, le Congo a inauguré ses activités d’Octobre Rose sous le haut patronage du ministre de la Santé et de la Population, Pr Jean-Rosaire Ibara, avec pour objectif la sensibilisation au dépistage et à la détection précoce.
En Algérie, l’association El-Amel prévoit le déploiement d’une caravane médicale itinérante pour atteindre les zones enclavées. Hamida Kettab, présidente de l’association, a rappelé sur les ondes de la Chaîne 2 de la Radio algérienne que la détection précoce constitue la seule réponse efficace face à la propagation de la maladie. Chaque année, environ 15 000 nouveaux cas sont recensés dans le pays, entraînant plus de 4 200 décès. Au Gabon, la campagne 2025, placée sous le thème « Unis par l’unique, au-delà d’Octobre Rose », vise à renforcer la sensibilisation et l’accès aux soins pour les cancers féminins. Ces initiatives montrent une coordination croissante entre gouvernements et associations pour améliorer le dépistage et l’éducation sanitaire.
Le panorama du cancer du sein en Afrique
Le cancer du sein demeure le cancer le plus fréquent chez la femme, en Afrique comme dans le monde, et se caractérise par la multiplication anormale des cellules mammaires pouvant évoluer vers des formes métastatiques si elles ne sont pas détectées rapidement. Les politiques sanitaires locales reposent sur des protocoles de dépistage et de traitement, avec la mise en place de centres spécialisés et des campagnes d’information annuelles. La maladie entraîne un impact sanitaire et économique considérable, touchant les familles et les systèmes de santé. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) insiste sur le fait que la mobilisation autour du ruban rose doit dépasser le mois d’octobre, appelant à une prévention continue et un suivi renforcé des patientes.
Les dispositifs tels que les éco-mammographies et les caravanes médicales itinérantes permettent d’améliorer l’accès aux soins dans les zones reculées et de réduire les obstacles au dépistage. Pour un suivi détaillé des actions et des résultats, les sites officiels des ministères et associations fournissent des informations actualisées. Les campagnes africaines se poursuivent pour réduire la mortalité liée au cancer du sein et faciliter l’accès aux soins pour toutes les femmes du continent.
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