Medvedev lance une polémique en visant Macron sur les réseaux sociaux

Par lanouvelletribune  -  24 septembre 2025 14:16

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Depuis février 2022, le conflit ukrainien reste un foyer de tensions majeures, opposant la Russie à l’Occident. Donald Trump, déterminé à jouer les médiateurs, a tenté un sommet à Anchorage avec Vladimir Poutine, sans succès. L’intransigeance de Moscou a laissé le président américain exaspéré, relançant les interrogations sur une issue négociée.

Cette semaine, à l’ONU, Trump a marqué un virage en réaffirmant son soutien à Zelensky, évoquant même une possible victoire ukrainienne avec l’aide américaine (mais surtout de l’OTAN, dont Washington fait partie). Un revirement surprenant pour un dirigeant souvent critiqué pour sa complaisance envers Poutine, qui a immédiatement provoqué des remous au Kremlin.

Moscou réagit avec mépris

Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a balayé les avancées diplomatiques, les jugeant « insignifiantes« . Pour lui, la méfiance mutuelle rend tout dialogue stérile. Une réponse cinglante, reflétant l’irritation russe face à ce qu’elle perçoit comme un alignement croissant de Washington sur Kyiv.

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Dmitri Medvedev a pour sa part ironisé sur le « revirement temporaire » de Trump, estimant que ses échanges avec les Européens et Zelensky l’auraient « détourné de la réalité ». Une attaque directe à l’encontre d’Emmanuel Macron. Le président français est effectivement en tête des dirigeants qui agissent en faveur d’une fin rapide de ce conflit, ce qui passe notamment par une phase de sanctions importantes contre Moscou et ses dirigeants ainsi que par un soutien continu de Washington à l’endroit de Kyiv.

Diplomatie dans l’impasse

Le message est clair : Moscou compte sur un retour à une ligne plus conciliante de la part des États-Unis, signe d’une confiance inébranlable dans son influence sur Trump. Pas sûr toutefois que le chef de l’État l’entende toutefois de cette oreille, lui qui semble être passablement agacé des revirements de position de la part de Vladimir Poutine. Emmanuel Macron, lui, continue d’agir en faveur d’un accord rapide qui permettrait de mettre fin à la guerre, restant en contact régulier avec Donald Trump à ce sujet.