
Le Maroc voit ses efforts économiques porter des fruits tangibles. Grâce à une combinaison de réformes structurelles et de politiques sectorielles ambitieuses, le pays a renforcé sa capacité à stimuler l’industrie, l’agriculture et les services. Des projets comme le Plan Maroc Vert, le développement de l’industrie automobile et aéronautique, ainsi que les investissements dans les énergies renouvelables, ont permis de diversifier les sources de croissance et de consolider les fondations économiques nationales.
Un rebond soutenu par les activités non agricoles
Au deuxième trimestre 2025, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) rapporte une progression du PIB de 5,5 %. Ce résultat est principalement tiré par les secteurs non agricoles, qui enregistrent également une croissance de 5,5 % en volume. Industrie, services et infrastructures fonctionnent ici comme les piliers d’un édifice qui maintient l’économie en équilibre. L’agriculture contribue aussi positivement, avec une hausse de 4,7 %, montrant sa capacité à soutenir l’activité nationale malgré sa sensibilité aux conditions climatiques.
Une demande intérieure moteur de l’expansion
Mesuré aux prix courants, le PIB a bondi de 7,8 %, porté par la consommation des ménages et les investissements des entreprises. Cette demande intérieure vigoureuse alimente un cercle vertueux où les dépenses locales stimulent la production nationale. Cependant, cette expansion implique des besoins de financement plus élevés, comme un moteur puissant qui demande davantage de carburant pour continuer à tourner. La maîtrise de l’inflation permet de stabiliser le climat économique et de maintenir la confiance des acteurs du marché.
Les chiffres du deuxième trimestre illustrent que le Maroc récolte les bénéfices de sa stratégie de diversification et d’investissement à long terme. La croissance robuste des secteurs non agricoles et la demande intérieure soutenue confirment que le pays est sur une trajectoire solide. Le prochain défi sera de transformer cette dynamique en emplois durables et en investissements stables pour consolider encore davantage l’architecture économique nationale.