France : Poutine dénonce une « piraterie » après la saisie du pétrolier russe

Par lanouvelletribune  -  2 octobre 2025 22:45

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Le président Vladimir Poutine a dénoncé jeudi, une « piraterie » après l’interception du pétrolier russe Boracay par la France, le 27 septembre, au large de l’île d’Ouessant. La frégate de la Marine nationale a arraisonné le navire suspecté de contourner les sanctions internationales sur le pétrole russe. Cette opération soulève des tensions diplomatiques entre la France et la Russie, dans une situation de pression européenne sur la « flotte fantôme » russe. Poutine affirme que le navire a été saisi dans les eaux internationales sans justification et critique une manœuvre destinée selon lui à détourner l’attention de la politique intérieure française. L’affaire du Boracay marque une nouvelle étape dans les mesures de contrôle maritime mises en place par l’Union européenne.

Poutine dénonce l’action française comme une provocation

Lors de sa rencontre annuelle avec le Club de Valdaï, Vladimir Poutine a qualifié l’interception de « piraterie » et insisté sur l’absence de motif légitime. Selon lui, les autorités françaises auraient cherché à trouver des cargaisons militaires ou des drones, mais « il n’y a rien de tout cela ». Le président russe a également souligné que l’équipage était international et que la relation du navire avec la Russie restait indirecte. Ces déclarations sont liées à la guerre en Ukraine et aux sanctions européennes contre le transport de pétrole russe. Cette séquence pourrait accentuer les tensions diplomatiques et maritimes entre les deux pays.

La saisie du Boracay et ses enjeux

Le pétrolier Boracay, long de 244 mètres, fait partie de la « flotte fantôme » russe, un réseau de navires utilisés pour contourner les sanctions européennes et britanniques imposées à la Russie. Le 27 septembre 2025, une frégate de la Marine nationale française a arraisonné le navire au large d’Ouessant, déclenchant une enquête judiciaire pour « refus d’obtempérer ». Le capitaine chinois et le second de nationalité indienne ont été placés en garde à vue, le capitaine devant comparaître en février 2026. L’opération vise à limiter le financement de la guerre en Ukraine par le transport de pétrole, estimé à plusieurs centaines de millions d’euros.

Cette saisie intervient après plusieurs alertes sur les activités de la flotte fantôme russe en Europe, ainsi que des mouvements suspects dans les eaux internationales. Elle permet de renforcer le contrôle sur les routes maritimes sensibles et d’envoyer un signal sur la vigilance européenne face aux contournements des sanctions. Les réactions de Moscou mettent en lumière la complexité des enjeux diplomatiques, économiques et sécuritaires liés aux navires marchands russes. La situation demeure suivie de près par les autorités françaises et européennes, en lien avec la sécurité maritime et la régulation du commerce pétrolier.

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