Une découverte qui fera date. En effet, c’est en France que le plus gisement d’hydrogène au monde, vient d’être découvert. Une découverte qui a eu lieu totalement par hasard, alors que les membres de l’équipe qui participait à cette étude, souhaitaient surtout se renseigner sur d’éventuelles traces de méthane.

C’est à Folschviller, en Moselle, dans les souterrains du bassin minier local, que le plus grand gisement d’hydrogène au monde a été découvert. Une zone étudiée depuis quelques années. En effet, en 2019, le CNRS ainsi que FDE (la Française de l’Énergie) et l’Université de Lorraine ont déjà travaillé sur place. À l’époque, l’idée était d’étudier la présence de méthane dans les sous-sols de la région.

Découverte d’un incroyable gisement d’hydrogène en France

En 2022, de premières traces ont été découvertes. Il s’agissait alors de très faibles quantités. En continuant de creuser toutefois, ce sont des centaines de millions de tonnes qui ont été découvertes à près de 3000 mètres de profondeur… Pour vous donner une idée, cela représente la moitié de la production totale d’hydrogène au monde. Une découverte rendue possible grâce à une sonde un peu particulière, créée par l’entreprise Plastic Omnium.

Si on en parle autant, c’est notamment parce que le pétrole est, dans les dizaines d’années à venir, amené à disparaître, au profit de ressources moins polluantes. Batteries de voitures, aviation civile et tant d’autres secteurs pourraient ainsi être amenés à transiter vers des technologies fonctionnant à l’hydrogène, dans une dizaine, voire une vingtaine d’années. À terme, cette découverte pourrait permettre à la France de se positionner comme le leader mondial en la matière.

L’Europe compte pour 35% des investissements mondiaux dans l’hydrogène

Selon les premières estimations, il pourrait y avoir, à Folschviller, près de 250 millions de tonnes d’hydrogène. Une très belle nouvelle, surtout quand on sait que l’Europe est le premier continent au monde en termes d’investissements dans les technologies à hydrogène. Le Vieux Continent représente, à lui seul, 35% des investissements mondiaux. Les prochaines années s’annoncent donc particulièrement excitantes et de nouvelles technologies ou modes de fonctionnement pourraient vite apparaître.